Sergio Ramirez : Profiter de l’occasion et grandir
« Elle m’a permis de devenir qui je suis. »
« Elle », c’est la grand-mère de Sergio Ramirez. Chaque fois qu’ils ont déménagé au fil du temps — et c’est arrivé très souvent —, ils ont pu compter l’un sur l’autre. Et qui est-il maintenant? Eh bien, « un genre d’adulte ». C’est du moins ce qu’il dit lorsqu’il prend un moment pour réfléchir aux récents changements survenus dans sa vie. Et il y en a eu beaucoup dernièrement.
Sergio a les yeux brillants et un rire qui ponctue ses dires. Avant de se joindre à Starbucks, il était l’un des quelque un million de jeunes défavorisés au Canada, des jeunes qui n’étudient pas, ne travaillent pas et ne suivent pas de formation. Toutefois, Sergio voulait se fixer des objectifs, grandir et devenir indépendant. Il avait simplement besoin de la bonne occasion.
C’est ce qu’il a trouvé à un salon de l’emploi de la coalition Opportunités pour tous les jeunes , à Calgary, la ville où il demeure. Cette coalition d’entreprises canadiennes s’est donné pour but d’embaucher 40 000 jeunes comme Sergio au cours des cinq prochaines années afin de trouver une solution à cette « crise silencieuse ». Une brève conversation est tout ce qu’il a fallu à Michelle, une chef de quart du café Starbucks dans le coin de Sergio, pour voir le potentiel de celui-ci. Il est rapidement devenu le plus récent partenaire de Starbucks.
Alors, qu’est-ce qui change quand une occasion nous est offerte? De petites choses qui ont une grande incidence! Sergio peut maintenant participer au loyer de la maison qu’il partage avec sa grand-mère et c’est la première fois qu’ils demeurent aussi longtemps au même endroit. Le timide Calgarien établit non seulement des liens avec des étrangers, mais il se fait également de nouveaux amis.
Et avec l’aide qu’apporte Starbucks, Sergio songe même à aller à l’université. « Je veux encore faire du travail social ou quelque chose comme ça. Parce que j’aime aider les gens. Un grand nombre de personnes m’ont aidé à me rendre là où je suis. Je veux donc essayer de donner à mon tour. »
La grand-mère de Sergio continue à s’occuper de lui, mais une autre personne accorde maintenant de l’importance à son avenir :
« Je me vois grandir et je veux continuer à le faire. »