Le nouvel outil de traçabilité de Starbucks permet de suivre le parcours du café, de l’arbre à la tasse


Les millions de gens qui s’arrêtent chaque jour chez Starbucks pour prendre leur café favori ne sont peut-être pas conscients du parcours que celui-ci a suivi pour parvenir jusqu’à eux ni du nombre de personnes qui y ont contribué.
Le nouvel outil de traçabilité de Starbucks transforme chaque sac de café en grains en passeport numérique. Il entraîne les adeptes du café dans une expédition virtuelle, à la rencontre des communautés caféicoles, des spécialistes de la torréfaction et des baristas, et les amène explorer les différentes régions productrices de café autour du monde.
« Grâce aux pratiques C.A.F.E., notre programme d’approvisionnement responsable, nous avons toujours su d’où provenait notre café, mais cet outil nous donne l’occasion de partager cette information avec tout le monde », a déclaré Michelle Burns, vice-présidente principale de l’équipe responsable du café, du thé et du cacao à l’échelle mondiale. « Chaque café a une histoire à raconter, et je suis ravie que l’on puisse découvrir l’itinéraire complet, de l’arbre à la tasse, et rencontrer les nombreuses personnes qui y contribuent par leur travail acharné et leur dévouement. »
L’outil de traçabilité de Starbucks fonctionne comme suit : à l’aide d’un appareil mobile ou d’un ordinateur, rendez-vous à traceability.starbucks.com puis scannez ou entrez le numéro qui figure au dos des sacs de café en grains offerts dans les magasins du Canada et des États-Unis. L’appli Web vous amènera dans la région du monde où le café a été cultivé, et vous présentera certaines personnes productrices de café de cette région et même certains spécialistes qui torréfient les grains de café vert afin de leur donner le goût que vous aimez tant. Bien que ce soit amusant, il n’est pas nécessaire de scanner un sac de café pour utiliser l’outil et rencontrer les personnes qui cultivent le café ou explorer les régions caféicoles. Vous pouvez vous servir de l’appli Web et faire des découvertes en tout temps.


Vous souhaitez visiter la Papouasie-Nouvelle-Guinée? L’outil de traçabilité vous conduira dans cette île montagneuse au large des côtes de l’Australie où le café pousse principalement à l’état sauvage sur de petites parcelles, tout près des jardins personnels des personnes qui le cultivent. Ou encore, rendez-vous en Chine pour rencontrer Cai, qui était auparavant chauffeur de camion et désirait changer sa vie. Il a vendu sa maison et traversé le pays pour s’installer à Pu’er où il a acheté une exploitation agricole d’un hectare (environ 2,5 âcres).
« Je suis mon parcours caféicole depuis ce temps », écrit Cai.
Cai n’avait aucune expérience dans la culture du café. Toutefois, il adore apprendre et il s’est plongé dans la formation et l’éducation. Entre autres, il a suivi des cours au Centre de soutien aux agriculteurs Starbucks (article en anglais seulement) au Yunnan et adopté les pratiques C.A.F.E. (site majoritairement en anglais) afin de devenir un fournisseur de Starbucks.
« Je pense que les gens seraient surpris s’ils apprenaient que n’importe quelle exploitation agricole peut produire du café de qualité supérieure si tel est l’objectif des personnes qui le cultivent, même si l’exploitation est aussi petite que la mienne », écrit Cai. « J’espère que mon café plait vraiment à la clientèle et que les gens seront de plus en plus nombreux à connaître et à aimer le café du Yunnan. »
Élaborées en collaboration avec Conservation International, un organisme sans but lucratif dont la mission est de protéger l’environnement, les pratiques C.A.F.E. ont été lancées en 2004 à titre de lignes directrices pour un approvisionnement éthique du café et comprennent des normes sociales, économiques, environnementales et de qualité.
« Ce que j’aime particulièrement de cet outil, c’est qu’il amène les adeptes du café vers les personnes qui le produisent et les régions où il est cultivé. C’est là où a pris naissance la mission de Conservation International et de Starbucks de rendre la culture du café réellement durable et où se situera toujours l’essence de notre travail », a déclaré Bambi Semroc, vice-présidente principale, développement durable, terres et eau, chez Conservation International. « L’outil de traçabilité apporte davantage que de la transparence. Il fait participer la clientèle à nos efforts pour soutenir les personnes — et la nature — qui cultivent le café. »
Conservation International continue d’être un partenaire clé et a même aidé à recueillir les commentaires essentiels de personnes productrices de café, comme Cai, lesquelles ont suggéré à Starbucks des façons de se servir de la traçabilité pour les soutenir encore davantage.
Ayant collaboré au développement de l’outil, Abigail Kroon, gestionnaire de la traçabilité dans l’équipe responsable du café à l’échelle mondiale, dit qu’il existe de multiples histoires comme celle de Cai. C’est pourquoi Starbucks est si heureuse d’avoir un moyen de les partager avec ses partenaires et sa clientèle.

« La culture du café est difficile, particulièrement lorsqu’il faut respecter les exigences en matière de qualité et de rigueur que requièrent les normes d’approvisionnement responsable de Starbucks. Il est donc formidable de pouvoir partager les récits des personnes productrices de café », déclare Abigail. « Elles contribuent énormément à notre tasse de café quotidienne, et grâce à la traçabilité, nous pouvons rendre le lien plus direct. »
Le nouvel outil de traçabilité, développé en partenariat avec Microsoft, est aussi une ressource précieuse pour les personnes qui cultivent le café. Elles sont fières du café qu’elles produisent, mais elles ne connaissent pas toujours la destination de leurs grains de café vert (article en anglais seulement), une fois qu’ils ont été cueillis et vendus, ajoute-t-elle.
« Grâce à cette plateforme, nous avons également la possibilité de partager davantage de renseignements avec les personnes productrices de café, comme où est allé leur café et ce qu’il est devenu », déclare Abigail. « Pour un grand nombre de personnes, cultiver le café est plus qu’un travail, c’est une passion et l’œuvre de toute une vie, une œuvre qui est célébrée et appréciée partout dans le monde. »