Derrière le tablier vert: Une année en revue – Le coprésident revient sur la première année du Réseau des partenaires noirs de Starbucks

Pendant le mois de février, Starbucks Canada fête le Mois de l’histoire des Noirs en publiant chaque semaine dans Échos Starbucks des articles qui racontent les histoires et les expériences particulières de ses partenaires (employés) noirs.
Kimberly Robin a d’abord été membre du conseil du Réseau des partenaires noirs de Starbucks Canada et a exercé les fonctions de coprésidente de ce réseau cette année. Partenaire chez Starbucks depuis quatre ans, elle a fait ses débuts en tant que chef de quart.
Voici ses propos sur le Mois de l’histoire des Noirs, sur les retombées du Réseau des partenaires noirs au Canada depuis sa création il y a un an et sur les résultats des efforts de ses membres.
Le travail de coprésidente du Réseau des partenaires noirs au Canada exige beaucoup de temps, de passion et de dévouement, mais je ne trouve pas les mots pour dire à quel point il est gratifiant. À la veille de leur premier anniversaire en tant que réseau, nos membres peuvent revenir sur les 12 derniers mois et être fiers des changements importants qu’ils ont déclenchés.
Notre raison d’être au sein du Réseau des partenaires noirs est de transmettre et de valoriser l’héritage de la diaspora africaine et de veiller au respect de notre point de vue ainsi qu’à la prise en compte de nos intérêts en établissant des partenariats, en offrant des conseils et en enrichissant l’apport de Starbucks aux communautés représentées par nos clients.
Je suis une Canadienne fière d’être Noire, j’ai remporté des victoires et j’ai vécu des moments difficiles, aussi bien dans ma vie personnelle qu’au travail, souvent sous la forme de microagressions, qui renforcent les privilèges et minent les fondements d’une culture inclusive. J’ai eu droit à des remarques sur mes cheveux formulées par des collègues Blancs, une expérience fréquemment vécue par les femmes Noires. C’est à moi que revient le choix de lisser ou non mes cheveux, et personne ne devrait se sentir concerné par ce choix : il n’a aucune incidence sur mon professionnalisme. Certaines personnes avec qui j’ai travaillé m’ont déjà dit que j’avais une « grande facilité d’expression », comme si les Noirs étaient moins communicatifs ou éloquents que les Blancs. Lorsque je subis une microagression, j’essaye de réagir sur-le-champ et de la dénoncer, car c’est en agissant ainsi que les gens comprendront que les microagressions ne sauront être tolérées. Le silence n’est jamais une solution et c’est en partie la raison pour laquelle je voulais participer aux activités du Réseau des partenaires noirs.
En une année seulement, nous avons fait de grands progrès en parlant de nos racines à nos partenaires pendant des séances de dégustation de café et en suscitant leur engagement au moyen des médias sociaux. Je suis particulièrement fière de la séance de discussion ouverte pour les partenaires (employés) que nous avons organisée l’année dernière pendant la période difficile qui a suivi le meurtre de George Floyd à Minneapolis. Les partenaires se sont rassemblés pour partager leur tristesse, exprimer leurs frustrations et être solidaires. Ils ont pu parler ouvertement des difficultés qu’ils rencontrent au travail lorsqu’ils se trouvent face à des clients racistes. Nous avons été en mesure de leur offrir un espace sûr où ils pouvaient exprimer leur vulnérabilité. L’expérience a été chargée d’émotion, mais extrêmement importante.
Les situations décrites au cours de cette discussion ouverte et la rétroaction qui a suivi ont permis d’enrichir le plan d’action détaillé de Starbucks Canada pour lutter contre le racisme. Avec l’aide du Réseau des partenaires noirs, ce plan vise à combattre l’inégalité et à agir contre le racisme chez Starbucks, plus particulièrement le racisme envers les Noirs. Ce plan comprend le premier programme de mentorat conçu pour les jeunes Canadiens noirs, appelé MentorMe.
Lorsque je réfléchis au travail que je mène avec le Réseau des partenaires noirs, je pense à la pionnière canadienne Lulu Anderson, qui s’est opposée aux politiques discriminatoires d’un cinéma devant les tribunaux après que l’établissement a refusé de la laisser entrer parce qu’elle était Noire. Sa remise en cause du statu quo et sa lutte en faveur du changement m’encouragent à faire preuve d’audace, à ne pas demander la permission pour agir et à faire en sorte que le changement nous permette d’aller toujours plus loin.
Ce Mois de l’histoire des Noirs est particulièrement important pour moi, d’un point de vue personnel et professionnel, car c’est la première année que nous le célébrons à grande échelle chez Starbucks. La forte participation des partenaires aux activités du Réseau des partenaires noirs souligne l’importance des initiatives de ce réseau et montre à quel point ce travail était attendu par les partenaires.