Les partenaires de Starbucks se réunissent pour la Journée mondiale de lutte contre le sida
Joignez-vous au Réseau de la Fierté des partenaires (employés) de Starbucks Canada dans la lutte contre le sida et la commémoration des vies perdues à cause de maladies liées au VIH à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre) et voyez comment nous pouvons tous agir pour inspirer nos collectivités.
L’impact du sida se fait sentir dans le monde entier, dans les collectivités et les foyers. On estime qu’environ 38,4 millions de personnes dans le monde vivaient avec le VIH à la fin de 2021 et que 650 000 personnes sont décédées de maladies liées au VIH pendant cette année-là, selon l’ONUSIDA. Des progrès ont été réalisés, mais quatre décennies après le début de la riposte au VIH, des inégalités persistent quant aux services les plus fondamentaux comme le dépistage et le traitement.
C’est pourquoi les réseaux de la Fierté, des partenaires Noirs, des partenaires panasiatiques et des partenaires autochtones de Starbucks Canada s’associent au Centre MAP pour des solutions de santé urbaine et à JE SUIS, le premier programme national au Canada visant à sensibiliser les gens pour qu’ils fassent un test d’autodépistage du VIH. Les partenaires (employés) de Starbucks peuvent consulter la page fr.i-am.health/starbuckspn pour connaître leur statut et avoir accès à des tests d’autodépistage du VIH gratuits et entièrement anonymes.
Pleins feux sur les membres de réseaux de partenaires
Chez Starbucks, les réseaux de partenaires aident à créer des liens au moyen d’expériences et de valeurs communes, à encourager la croissance professionnelle, à sensibiliser les gens aux enjeux importants et à servir de pont entre nos magasins et les collectivités que nous servons. Israel (il, lui), partenaire depuis trois ans et membre du Réseau de la Fierté du Canada parle du chemin qu’il a parcouru en s’informant sur le VIH et en renseignant les autres.
« J’ai grandi dans un environnement conservateur et religieux, et cela a eu une incidence énorme sur mes connaissances en matière de santé sexuelle. Je n’ai pas été exposé aux renseignements sur la communauté LGBTQ ni sur le VIH, et il n’y avait personne pour me guider dans l’expérience d’être un jeune queer. Ce n’est qu’après avoir déménagé à Toronto et commencé à exercer le rôle de barista chez Starbucks que j’ai rencontré des partenaires (employés) qui m’ont fait part de leurs connaissances et de leurs expériences. Mes collègues m’ont poussé à accepter et à embrasser ma propre identité, et j’ai commencé à me sentir plus à l’aise de parler du VIH et de m’informer à ce sujet.
Cela dit, c’est vers le début de cette année que j’y ai été confronté directement lorsque j’ai cru avoir été exposé au VIH. Ce fut un moment effrayant, et je n’oublierai jamais ce que j’ai ressenti. Entre autres, j’ai éprouvé beaucoup d’anxiété à l’égard des tests et de la découverte de mon état, mais je savais que je devais surmonter ma crainte. C’est cette expérience qui m’a montré qu’il me restait beaucoup de choses à apprendre et à comprendre et qu’il était extrêmement important de faire part de mes connaissances aux autres afin d’éradiquer la stigmatisation associée au VIH.
Au cours de mon expérience unique en tant qu’homme queer et philippin, j’ai constaté que la stigmatisation et la discrimination liées au VIH touchent davantage les communautés de personnes noires, autochtones ou racisées, car bon nombre d’entre nous se font dire que le VIH est « la maladie des gais » et subissent alors une stigmatisation profondément enracinée dans la culture. Non seulement cette dernière a-t-elle une incidence considérable sur la santé, la vie et le bien-être des personnes vivant avec le VIH ou à risque de le contracter, en particulier certaines populations, mais elle entrave également la riposte au VIH de nombreuses manières, notamment sur le plan des services de dépistage, de traitement et de prévention.
L’échange de connaissances sur la prévention du VIH et la promotion de celle-ci sont devenus très importants pour moi. En tant que personne dont le statut est négatif, j’ai le privilège d’informer les gens autour de moi au sujet du VIH et du sida et de les aider à se préparer en vue de leurs résultats. J’aurais aimé avoir l’occasion d’apprendre, de grandir et de faire des erreurs dans un environnement sécuritaire, mais maintenant, j’aspire à trouver des façons de soutenir les autres. Mon rôle de partenaire de Starbucks et le soutien que j’ai reçu de mes collègues ont eu une grande influence sur moi et m’ont énormément aidé dans mon parcours. J’espère donc transmettre cet héritage aux autres.
À mon avis, la Journée mondiale de lutte contre le sida vise à aider ceux qui sont malheureux et à donner une voix à ceux qui ont besoin d’être entendus. La stigmatisation entourant le VIH existe encore et continue d’empêcher les gens de mener une vie saine. C’est une journée pour faire valoir à quel point il est important d’être informé et que l’ignorance a un coût, notamment en vies humaines. C’est l’occasion pour nous tous de juger moins, d’apprendre davantage et de faire preuve d’empathie. »