Depuis son jeune âge, Devon sait qu’il ne s'identifie pas au genre auquel il a été assigné. Quand il était adolescent, il lui était donc difficile d’utiliser les toilettes publiques de sa ville. Un ami lui a conseillé d’utiliser les toilettes d’un magasin Starbucks, parce que celles-ci sont ouvertes, sécuritaires et sans distinction de genre. C’était le seul endroit où il pourrait aller aux toilettes en paix. &nbsp;

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À l’âge adulte, Devon s’est joint à l’entreprise à titre de barista et, huit ans plus tard, il est toujours chez Starbucks. Aujourd’hui, il gère son propre magasin, où il fait en sorte que les partenaires et les clients transgenres éprouvent un sentiment de bienveillance, d’appartenance et de sécurité.&nbsp;

Devon a effectué sa transition pendant qu'il était chez Starbucks et la décrit comme une série d’étapes plutôt que comme un grand événement.&nbsp;

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« J’ai graduellement changé mon nom, mes pronoms, et ce n’était un secret pour personne que j’économisais pour une chirurgie de la poitrine depuis des années. Toute ma vie, j’avais été aussi masculin que possible. Je considère que le début de l’hormonothérapie substitutive constitue ma “transition”. C’est à ce moment que j’ai commencé à changer physiquement d’une façon évidente pour quiconque m’observait, et j’ai décidé de ne plus tolérer qu’on s’adresse à moi au féminin. »

Devon a pris la décision d’annoncer la nouvelle de sa transition à son équipe au cours d’une réunion en magasin, peu de temps après le début de l’hormonothérapie substitutive.&nbsp;

« Je savais que mon équipe était extraordinaire, et il y avait déjà des personnes transgenres parmi le personnel. Je savais que personne ne serait surpris, mais j’étais inquiet, même en imaginant les meilleures réactions possible. Tout ce qui a précédé le dévoilement de mon identité était bien pire que le dévoilement lui-même. »

Lorsque Devon a parlé de sa transition à son équipe, il avait un double objectif en tête. Premièrement, en tant que personne transgenre, il voulait qu’on l’aide d’une façon qui soit significative pour lui et, deuxièmement, en tant que leader, il voulait que son équipe sache clairement ce qu’elle pouvait dire et où elle devait fixer les limites, non seulement pour le bien de Devon, mais aussi pour celui de tous les partenaires transgenres.&nbsp;

« Pour moi, c’est ainsi que nous allions tous nous sentir le plus à l’aise. J’ai dit explicitement à mes partenaires qu’ils peuvent divulguer ma transition aux clients curieux. Ils peuvent corriger mes pronoms, particulièrement en ce qui concerne les clients réguliers, mais ils n’ont pas à prendre l’initiative de corriger chaque client qui passe. Nous avons également parlé du moment où il faut mettre fin aux conversations. »

Devon croit qu’une plus grande visibilité s’accompagne d’une meilleure compréhension, et il a choisi d’être ouvert pour parler de sa transition afin de contribuer à la création d’espaces sûrs et accueillants pour les autres personnes transgenres.

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« Je suis très chanceux de pouvoir parler ouvertement et en toute sécurité du fait que je suis une personne transgenre. C’est encore un luxe qui n’est pas offert à de nombreuses personnes transgenres. Si je peux choisir d’être visible et que mon attitude aide quelqu’un à voir les personnes transgenres sous un meilleur jour, je vais le faire. »

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La transphobie demeure une réalité quotidienne pour de nombreuses personnes transgenres, et il y a beaucoup de travail à faire pour qu’elles soient acceptées. L’une des mesures qui aident les partenaires à gérer ces situations est la politique relative au troisième lieu de Starbucks, adoptée en 2018. Affichée dans les magasins Starbucks partout au pays, la politique relative au troisième lieu de Starbucks constitue un ensemble de principes clairs selon lesquels chaque personne dans le magasin doit utiliser l’espace comme prévu et communiquer avec respect. Elle permet aussi aux partenaires de réagir face à des comportements inappropriés.&nbsp;

« La politique relative au troisième lieu est très importante pour les partenaires, car elle nous permet d’établir des limites et de préciser nos attentes. Chaque barista a l’autonomie nécessaire pour dire : “Non, votre comportement n’est pas respectueux. Vous devez cesser avant que nous poursuivions cette transaction.” »

Devon est d’avis que Starbucks a jeté les bases pour offrir des environnements sûrs aux personnes transgenres : elle exige notamment le respect des pronoms et des identités de genre dans ses politiques, elle offre des ressources telles que des renseignements liés aux provinces, des formations sur le harcèlement mettant en scène des personnes transgenres, des épinglettes de pronom portant la marque Starbucks, et encourage les réseaux de partenaires qui expliquent et célèbrent les identités LBGTQIA2+. Cependant, ces mesures ne changent la donne que si chaque leader les applique et en fait les normes de son équipe.&nbsp;

En tant que personne qui a dû faire à contrecœur des compromis quant à son identité, il était extrêmement important pour Devon d’avoir un milieu de travail sécuritaire où il n’est pas désavantagé en raison de son expression sexuelle et en tant que personne transgenre, et il s’efforce de créer la même expérience pour les autres. Devon conseille aux leaders de participer à des conversations inconfortables en équipes et de donner l’exemple en montrant leur acceptation. &nbsp;

« Quand on fait partie d’un groupe marginalisé, on évalue constamment l’environnement autour de soi pour y trouver des marques de sécurité et d’acceptation. Les blagues inappropriées, les tournures de phrase et les expressions populaires peuvent toutes être des indicateurs d’un environnement moins sécuritaire et, en tant que leader, si on ne dénonce pas, c’est qu’on approuve. »&nbsp;

Devon veut également que les leaders de partenaires transgenres sachent que le soutien recherché par une personne n’est pas toujours le même et qu’en collaborant avec celle-ci, ils obtiendront généralement les meilleurs résultats. L’éducation et la sensibilisation sont plus qu’essentielles.

Grâce à sa première expérience dans un magasin Starbucks, où il a utilisé des toilettes non genrées quand il était adolescent, Devon a compris que Starbucks offre plus que du café. Après huit années au sein de l’entreprise, il peut maintenant dire que les gens visitent les magasins pour y trouver du café, des toilettes, de l’eau, de la chaleur, des relations humaines et bien plus encore.&nbsp;

La Fierté chez Starbucks: Voici Devon (il/lui), un gérant de magasin qui aide à créer des environnements sûrs pour les partenaires et les clients transgenres. - Starbucks Canada French

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La Fierté chez Starbucks: Voici Devon (il/lui), un gérant de magasin qui aide à créer des environnements sûrs pour les partenaires et les clients transgenres.

Depuis son jeune âge, Devon sait qu’il ne s&#8217;identifie pas au genre auquel il a été assigné. Quand il était adolescent, il lui était donc difficile d’utiliser les toilettes publiques de sa ville. Un ami lui a conseillé d’utiliser les toilettes d’un magasin Starbucks, parce que celles-ci sont ouvertes, sécuritaires et sans distinction de genre. […]

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Mois de la Fierté

La Fierté chez Starbucks: Voici Devon (il/lui), un gérant de magasin qui aide à créer des environnements sûrs pour les partenaires et les clients transgenres.