Lorsque vous visiterez votre magasin Starbucks cet été, vous verrez peut-être que votre barista porte un t-shirt éclatant, conçu tout particulièrement pour célébrer la Fierté.

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Depuis trois ans, le Réseau de la Fierté de Starbucks Canada&nbsp;– l’un des réseaux de partenaires les plus anciens et les plus importants de Starbucks, constitué de centaines de membres de la communauté&nbsp;LGBTQ2+ et de partenaires qui leur sont solidaires&nbsp;– organise un concours permettant aux partenaires (employés) de proposer un dessin de t-shirt pour célébrer la Fierté dans les magasins Starbucks.

Cette année, le t-shirt a été conçu par Leigh-Anne, partenaire de Starbucks en Nouvelle-Écosse. Son dessin a été sélectionné par le comité de la Fierté de Starbucks Canada parmi plus de 100&nbsp;projets originaux soumis par des partenaires de tout le pays.

En plus de travailler chez Starbucks depuis quatre ans, Leigh-Anne est également une artiste, une designer et mère de trois enfants.

«&nbsp;Je suis passionnée par tout ce qui touche à la créativité et j’adore relever le défi d’un dessin pour un t-shirt&nbsp;», déclare Leigh-Anne, qui s’est inspirée de la pandémie pour concevoir son dessin.

Intitulé «&nbsp;Pride, Far &amp; Wide&nbsp;» («&nbsp;La Fierté de tous bords&nbsp;»), son dessin met en scène des avions en papier colorés laissant une traînée d’Étoiles Récompenses autour d’un gobelet Starbucks.

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«&nbsp;Je voulais que mon dessin soit une représentation amusante et colorée de la Fierté, mais qu’il tienne compte du fait que nous vivons une situation de pandémie, et que la plupart des commémorations en personne ont été annulées l’année dernière. J’ai pensé à symboliser les liens virtuels par des avions en papier, car l’icône d’un avion en papier est couramment associée à l’envoi de courriels ou de messages texte. Ce symbole renvoie également au fait que la plupart des gens se sont retrouvés isolés et qu’ils pouvaient seulement rêver de voyager de nouveau un jour pour commémorer ensemble&nbsp;», souligne Leigh-Anne.&nbsp; «&nbsp;Starbucks a réussi à maintenir les liens entre les gens et à leur donner espoir au cours de l’année passée, même s’il s’agissait simplement d’organiser une rencontre virtuelle pour que des amis et des proches prennent un café à distance. Les avions en papier ont chacun une couleur de l’arc-en-ciel de la Fierté, et je pense que le dessin a un côté ludique et qu’il suscite l’espoir.&nbsp;»

Lorsqu’on lui demande comment elle se sent, sachant que les partenaires dans tout le pays porteront un t-shirt qu’elle a conçu, Leigh-Anne répond&nbsp;: «&nbsp;C’est vraiment spécial de voir les photos et les vidéos que les partenaires publient dans les médias sociaux, où on les voit fêter la Fierté en portant le t-shirt que j’ai conçu! Mes pairs, ici en Nouvelle-Écosse, portent ces t-shirts au travail et c’est fou de les voir en vrai! Moi-même, je m’habille généralement en noir ou en gris, mais je vais sortir de ma zone de confort ce mois-ci et je vais mettre ce t-shirt orange.&nbsp;»

Pour Leigh-Anne, il était important de participer à ce concours&nbsp;: «&nbsp;J’aimerais que mes collègues partenaires et mes enfants se sentent toujours aimés, acceptés et valorisés tels qu’ils sont.&nbsp;»

Une autre source de motivation avancée par Leigh-Anne est le fait que le gagnant peut choisir un organisme caritatif local auquel Starbucks versera un don modeste. Elle a choisi une organisation située à Halifax, sa ville natale, qui cherche à favoriser le bonheur, la santé et la sécurité des jeunes de la communauté&nbsp;LGBTQ+ dans la province en leur offrant du soutien et des ressources.

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La Fierté chez Starbucks: Un t-shirt conçu par une partenaire de Starbucks rallie des partenaires de tous les horizons à la Fierté - Starbucks Canada French

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La Fierté chez Starbucks: Un t-shirt conçu par une partenaire de Starbucks rallie des partenaires de tous les horizons à la Fierté

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Lorsque Star a commencé à travailler chez Starbucks en&nbsp;2013, il se présentait aux autres comme étant une femme. Toutefois, son sentiment était que cela ne correspondait pas vraiment à son genre.&nbsp; Après avoir approfondi sa connaissance de sa culture autochtone, Star a révélé être une personne bispirituelle en&nbsp;2015. Selon Star, une personne bispirituelle est un Autochtone qui a deux esprits, un mâle et un femelle, et qui peut exister entre les deux.&nbsp;

Star a entamé son parcours vers la découverte de son identité bispirituelle il y a plusieurs années, non seulement en cherchant à mieux connaître ses racines autochtones, mais aussi en voulant donner l’exemple à ses enfants.

Star avait toujours rêvé d’avoir des enfants. Ayant grandi dans une société qui préconise le mariage, Star a choisi de se marier à un jeune âge et a fondé une famille. Star s'est rendu compte très tôt que quelque chose n’allait pas, mais avait de la difficulté à parler de ses sentiments.

Avec les années, Star a eu sept enfants, et a réfléchi sérieusement à l’exemple à leur donner. En apprenant à ses enfants à être inclusifs et compréhensifs, et à accepter les autres, Star a dû suivre ses propres conseils.

«&nbsp;J’apprends à mes enfants à être inclusifs en faisant preuve de compréhension et d’acceptation. Nous ne demandons rien, nous ne faisons qu’accepter&nbsp;», déclare Star. &nbsp;

Cette démarche a encouragé Star à faire preuve d'ouverture et à découvrir des éléments de sa personnalité. À un moment de son parcours, Star a révélé être pansexuel. Son amour pour son mari à l’époque était réel, et cette conclusion semblait raisonnable, mais Star trouvait toujours que quelque chose n’était pas à sa place. Star a ensuite déclaré être lesbienne, mais cette identité non plus ne semblait pas la bonne. En s’intéressant davantage à son héritage autochtone, les idées de Star se sont éclaircies, et lui ont permis de découvrir son identité de personne bispirituelle.

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«&nbsp;Quand j’ai découvert mon identité bispirituelle, j’ai compris des choses sur moi-même. Je ne me suis jamais senti tout à fait homme, ni tout à fait femme, mais juste moi, entre les deux&nbsp;», explique Star.

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Selon Star, l’identité bispirituelle est encore peu connue et mal comprise, et il a été difficile et parfois compliqué de se présenter comme une personne bispirituelle, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de sa communauté autochtone.&nbsp; «&nbsp;Avant le colonialisme et les pensionnats, les personnes bispirituelles étaient considérées comme ayant un pouvoir supérieur aux autres, car elles peuvent se mouvoir entre les sexes et au sein du monde spirituel&nbsp;», dit Star.

Star participe régulièrement à des rencontres virtuelles avec d’autres personnes bispirituelles de sa province afin d’échanger et d’approfondir ses connaissances sur les cultures autochtones, notamment sur le statut des personnes bispirituelles dans l’histoire des communautés autochtones.

«&nbsp;Nous étions perçus comme étant des guérisseurs ou des visionnaires, car nous pouvions pénétrer dans le monde des esprits et circuler librement entre nos propres esprits. Les personnes bispirituelles sont des guerriers, des chasseurs, des cueilleurs et tout ce qui existe entre ces catégories. Elles possèdent les atouts des deux genres. Nous sommes réellement le troisième/quatrième genre.&nbsp;»

Star a développé sa confiance en soi en découvrant son identité. Au moment de se joindre à Starbucks, Star était timide, mais après un certain temps à&nbsp; travailler dans son magasin d’attache actuel, et avec le soutien des partenaires qui l'acceptent tel quel, il lui a été possible de sortir de sa coquille et d'établir de belles relations avec les clients. Et même de remporter un prix récemment, celui du partenaire du trimestre dans son district.

«&nbsp;Nous nous acceptons les uns les autres tels que nous sommes. Nous sommes vraiment nous-mêmes, et nous sommes ouverts à la spécificité et aux excentricités de chacun. Quand j’arrive dans le magasin, je me sens chez moi. Je sais que dès mon arrivée, je peux compter sur mes collègues. Si une personne se trompe sur mon identité,

&nbsp;mes collègues vont la reprendre.&nbsp;»

Voici ce que Star aimerait qu’on retienne de son histoire&nbsp;: «&nbsp;J’espère que les gens apprendront à respecter et à accepter les autres tels qu’ils sont, peu importe leur origine. On ne sait jamais ce que les gens sont en train de vivre, alors la première chose à faire, c’est d’être gentils. Soyez authentiques et fidèles à vous-mêmes, c’est tout ce qui compte.&nbsp;»

La Fierté chez Starbucks: Voici Star (ils/eux), le barista qui puise sa force de son identité autochtone et bispirituelle - Starbucks Canada French

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La Fierté chez Starbucks: Voici Star (ils/eux), le barista qui puise sa force de son identité autochtone et bispirituelle

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Tristan, barista chez Starbucks, a rencontré sa conjointe Shannah il y a 5&nbsp;ans. Ils chantaient dans la même chorale.

Shannah est une femme. Selon Tristan, le début de leur relation était une «&nbsp;situation étrange&nbsp;».

Avant de former un couple, Tristan s’identifiait comme une personne gaie.&nbsp;

Aujourd’hui, il se définit comme étant une personne pansexuelle&nbsp;: il est attiré par des personnes indépendamment de leur sexe ou de leur identité de genre.

Il a commencé son cheminement vers la découverte de son identité pansexuelle quand il était beaucoup plus jeune.&nbsp; Tristan a su très tôt qu’il était attiré par les hommes, mais il s’inquiétait pour son avenir, car il était déchiré entre ses croyances religieuses et son identité sexuelle.

«&nbsp;J’étais inquiet, je pensais que je n’aurais pas d’enfants, et que je ne pourrais pas me marier dans l’église que je fréquente depuis mon enfance. J’ai toujours imaginé que j’aurais une maison de banlieue avec une clôture blanche, alors c’était difficile de révéler mon homosexualité&nbsp;», déclare-t-il.&nbsp; Tristan se demandait aussi si les membres de sa famille et de sa communauté seraient tolérants, alors, en grandissant, il a gardé son identité secrète.&nbsp;

Une fois parti dans une autre ville pour y faire ses études secondaires, il a rencontré celui qui serait son petit ami à l’époque, et il a décidé de révéler son homosexualité à sa famille.&nbsp; Il avait peur d’annoncer la nouvelle. Il a été surpris et soulagé de voir que sa famille l’a accepté et soutenu.&nbsp; Le problème, c’est qu’il se questionnait encore sur son identité.

«&nbsp;Quand j’ai annoncé que j’étais gai, je savais que j’étais attiré par mon petit ami à l’époque, mais au fond de moi, je savais que j’étais aussi attiré par les femmes. Lorsque j’ai exprimé ce sentiment à certains de mes amis dans la communauté queer, ils n’ont pas compris.&nbsp;»

Certains amis queers ont laissé entendre que son attrait pour les femmes n’était qu’un sentiment passager. Même s’il savait qu’il était attiré par les hommes et les femmes, Tristan avait l’impression qu’il devait se choisir une identité et qu’il serait plus facile pour lui de vivre comme un homme gai.

Quand Tristan a rencontré sa conjointe actuelle, Shannah, il a fallu du temps à celle-ci pour bien comprendre ses sentiments et son identité. Ses amis et sa famille ont eu besoin de temps, eux aussi.&nbsp;&nbsp;

«&nbsp;J’ai dû sortir du placard une deuxième fois. Cette fois-ci, il fallait que je révèle ma pansexualité, dit-il. J’ai éprouvé plus de difficultés à annoncer que je suis pansexuel à mes amis et à ma famille que lorsque je leur ai révélé que j’étais gai il y a des années.&nbsp;»

Après cette deuxième révélation, Tristan a perdu quelques amis dans la communauté queer, mais de nombreuses personnes l’ont soutenu, y compris sa famille.

Pendant son cheminement vers la découverte de son identité, Tristan s’est rendu compte que les émotions et les sentiments peuvent changer. Découvrir son identité peut être un processus continu et les choses peuvent changer tout au long de la vie. Tristan a aussi appris l’importance de s’entourer de gens qui vous acceptent. Voici les conseils qu’il offre à d’autres qui sont peut-être en train de découvrir leur propre identité&nbsp;:

«&nbsp;Sachez que c’est correct d’aimer qui vous voulez aimer et d’être qui vous voulez être. Ne laissez pas les gens vous juger ou vous enfermer dans une catégorie.&nbsp;»

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La Fierté chez Starbucks: Tristan (il/lui) raconte son parcours vers la découverte de soi et l’acceptation - Starbucks Canada French

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La Fierté chez Starbucks: Tristan (il/lui) raconte son parcours vers la découverte de soi et l’acceptation

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Depuis son jeune âge, Devon sait qu’il ne s'identifie pas au genre auquel il a été assigné. Quand il était adolescent, il lui était donc difficile d’utiliser les toilettes publiques de sa ville. Un ami lui a conseillé d’utiliser les toilettes d’un magasin Starbucks, parce que celles-ci sont ouvertes, sécuritaires et sans distinction de genre. C’était le seul endroit où il pourrait aller aux toilettes en paix. &nbsp;

À l’âge adulte, Devon s’est joint à l’entreprise à titre de barista et, huit ans plus tard, il est toujours chez Starbucks. Aujourd’hui, il gère son propre magasin, où il fait en sorte que les partenaires et les clients transgenres éprouvent un sentiment de bienveillance, d’appartenance et de sécurité.&nbsp;

Devon a effectué sa transition pendant qu'il était chez Starbucks et la décrit comme une série d’étapes plutôt que comme un grand événement.&nbsp;

« J’ai graduellement changé mon nom, mes pronoms, et ce n’était un secret pour personne que j’économisais pour une chirurgie de la poitrine depuis des années. Toute ma vie, j’avais été aussi masculin que possible. Je considère que le début de l’hormonothérapie substitutive constitue ma “transition”. C’est à ce moment que j’ai commencé à changer physiquement d’une façon évidente pour quiconque m’observait, et j’ai décidé de ne plus tolérer qu’on s’adresse à moi au féminin. »

Devon a pris la décision d’annoncer la nouvelle de sa transition à son équipe au cours d’une réunion en magasin, peu de temps après le début de l’hormonothérapie substitutive.&nbsp;

« Je savais que mon équipe était extraordinaire, et il y avait déjà des personnes transgenres parmi le personnel. Je savais que personne ne serait surpris, mais j’étais inquiet, même en imaginant les meilleures réactions possible. Tout ce qui a précédé le dévoilement de mon identité était bien pire que le dévoilement lui-même. »

Lorsque Devon a parlé de sa transition à son équipe, il avait un double objectif en tête. Premièrement, en tant que personne transgenre, il voulait qu’on l’aide d’une façon qui soit significative pour lui et, deuxièmement, en tant que leader, il voulait que son équipe sache clairement ce qu’elle pouvait dire et où elle devait fixer les limites, non seulement pour le bien de Devon, mais aussi pour celui de tous les partenaires transgenres.&nbsp;

« Pour moi, c’est ainsi que nous allions tous nous sentir le plus à l’aise. J’ai dit explicitement à mes partenaires qu’ils peuvent divulguer ma transition aux clients curieux. Ils peuvent corriger mes pronoms, particulièrement en ce qui concerne les clients réguliers, mais ils n’ont pas à prendre l’initiative de corriger chaque client qui passe. Nous avons également parlé du moment où il faut mettre fin aux conversations. »

Devon croit qu’une plus grande visibilité s’accompagne d’une meilleure compréhension, et il a choisi d’être ouvert pour parler de sa transition afin de contribuer à la création d’espaces sûrs et accueillants pour les autres personnes transgenres.

« Je suis très chanceux de pouvoir parler ouvertement et en toute sécurité du fait que je suis une personne transgenre. C’est encore un luxe qui n’est pas offert à de nombreuses personnes transgenres. Si je peux choisir d’être visible et que mon attitude aide quelqu’un à voir les personnes transgenres sous un meilleur jour, je vais le faire. »

La transphobie demeure une réalité quotidienne pour de nombreuses personnes transgenres, et il y a beaucoup de travail à faire pour qu’elles soient acceptées. L’une des mesures qui aident les partenaires à gérer ces situations est la politique relative au troisième lieu de Starbucks, adoptée en 2018. Affichée dans les magasins Starbucks partout au pays, la politique relative au troisième lieu de Starbucks constitue un ensemble de principes clairs selon lesquels chaque personne dans le magasin doit utiliser l’espace comme prévu et communiquer avec respect. Elle permet aussi aux partenaires de réagir face à des comportements inappropriés.&nbsp;

« La politique relative au troisième lieu est très importante pour les partenaires, car elle nous permet d’établir des limites et de préciser nos attentes. Chaque barista a l’autonomie nécessaire pour dire : “Non, votre comportement n’est pas respectueux. Vous devez cesser avant que nous poursuivions cette transaction.” »

Devon est d’avis que Starbucks a jeté les bases pour offrir des environnements sûrs aux personnes transgenres : elle exige notamment le respect des pronoms et des identités de genre dans ses politiques, elle offre des ressources telles que des renseignements liés aux provinces, des formations sur le harcèlement mettant en scène des personnes transgenres, des épinglettes de pronom portant la marque Starbucks, et encourage les réseaux de partenaires qui expliquent et célèbrent les identités LBGTQIA2+. Cependant, ces mesures ne changent la donne que si chaque leader les applique et en fait les normes de son équipe.&nbsp;

En tant que personne qui a dû faire à contrecœur des compromis quant à son identité, il était extrêmement important pour Devon d’avoir un milieu de travail sécuritaire où il n’est pas désavantagé en raison de son expression sexuelle et en tant que personne transgenre, et il s’efforce de créer la même expérience pour les autres. Devon conseille aux leaders de participer à des conversations inconfortables en équipes et de donner l’exemple en montrant leur acceptation. &nbsp;

« Quand on fait partie d’un groupe marginalisé, on évalue constamment l’environnement autour de soi pour y trouver des marques de sécurité et d’acceptation. Les blagues inappropriées, les tournures de phrase et les expressions populaires peuvent toutes être des indicateurs d’un environnement moins sécuritaire et, en tant que leader, si on ne dénonce pas, c’est qu’on approuve. »&nbsp;

Devon veut également que les leaders de partenaires transgenres sachent que le soutien recherché par une personne n’est pas toujours le même et qu’en collaborant avec celle-ci, ils obtiendront généralement les meilleurs résultats. L’éducation et la sensibilisation sont plus qu’essentielles.

Grâce à sa première expérience dans un magasin Starbucks, où il a utilisé des toilettes non genrées quand il était adolescent, Devon a compris que Starbucks offre plus que du café. Après huit années au sein de l’entreprise, il peut maintenant dire que les gens visitent les magasins pour y trouver du café, des toilettes, de l’eau, de la chaleur, des relations humaines et bien plus encore.&nbsp;

La Fierté chez Starbucks: Voici Devon (il/lui), un gérant de magasin qui aide à créer des environnements sûrs pour les partenaires et les clients transgenres. - Starbucks Canada French

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La Fierté chez Starbucks: Voici Devon (il/lui), un gérant de magasin qui aide à créer des environnements sûrs pour les partenaires et les clients transgenres.

Depuis son jeune âge, Devon sait qu’il ne s&#8217;identifie pas au genre auquel il a été assigné. Quand il était adolescent, il lui était donc difficile d’utiliser les toilettes publiques de sa ville. Un ami lui a conseillé d’utiliser les toilettes d’un magasin Starbucks, parce que celles-ci sont ouvertes, sécuritaires et sans distinction de genre. […]

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<em>À l’occasion du Mois de l’histoire des femmes, nous avons demandé à des femmes de nous dire qui les inspire parmi leurs amies, les membres de leur famille, leurs mentors et leurs héroïnes. Arielle Gordon, responsable des opérations de détail au magasin Starbucks Reserve de Greenwich Lane à New&nbsp;York, n’a pas hésité un instant avant de choisir sa mère, Lori&nbsp;Gordon. Nous racontons leur histoire en espérant qu’elle vous encouragera à penser aux femmes remarquables de votre vie qui vous inspirent.</em>

Lorsqu’Arielle Rebekah Gordon était petite, sa mère lui lisait chaque soir le livre pour enfants «&nbsp;Je t’aimerai toujours&nbsp;», qui traite de l’amour indéfectible et inconditionnel d’un parent pour son enfant. Le refrain qui revient tout au long du livre est «&nbsp;<em>Je t’aimerai toujours, la nuit comme le jour, et tant que je vivrai, tu seras mon bébé</em>&nbsp;».

C’était une constante dans une vie qui semblait parfois vraiment déroutante. Dès son jeune âge, Arielle a dû lutter contre la dépression et le sentiment profond qu’elle n’était pas la personne qu’elle devait être. En vieillissant, elle s’est repliée sur elle-même, et à certains moments, elle ne voulait plus être en vie.

Voulant désespérément l’aider, Lori Gordon, la mère d’Arielle, l’a envoyée dans un pensionnat thérapeutique d’enseignement secondaire. Avant son départ, sa mère a fait un enregistrement audio de ce livre pour que sa fille puisse le faire jouer quand elle en aurait besoin. « Cela m’a donné un sentiment de familiarité, de proximité et de réconfort, a dit Arielle. Quand j’écoutais ou même regardais ce livre, ma mère était juste à côté de moi. »

C’est pendant qu’elle était au pensionnat qu’Arielle s’est affirmée comme transgenre. Au début, sa mère a éprouvé des difficultés lorsqu’elle a appris que l’enfant qu’elle avait toujours reconnu comme son fils s’identifiait comme sa fille. Elle avait peur de la façon dont les autres traiteraient son enfant et elle craignait que cela lui rende la vie difficile. «&nbsp;Mais je l’ai simplement vue s’épanouir, a dit Lori. Je pouvais voir que son esprit était libéré et qu’elle pouvait réellement s’exprimer et devenir la personne à part entière qu’elle est destinée à être.&nbsp;»

Et surtout, elle savait qu’elle aimait son enfant. «&nbsp;L’amour ne change pas, a dit Lori. Ce qui a changé, c’est sa capacité à recevoir de l’amour, et cela n’a rien à voir avec le fait d’être un fils ou une fille.&nbsp;»

Selon Arielle, le fait que sa mère était à ses côtés signifiait qu’elle n’avait pas à trouver sa nouvelle voie seule. «&nbsp;Beaucoup de personnes transgenres que je connais n’ont pas de parent qui les aide à composer avec la situation. Quand j’ai commencé ma transition, il y avait des jours où je me sentais au bout du rouleau. Beaucoup d’entre nous retournent à la maison dans un environnement de peur et de douleur. Pour ma part, je suis revenue à la maison auprès d’une mère qui voulait simplement que je sois heureuse. Elle représentait un havre de paix.&nbsp;»

Arielle, 24&nbsp;ans, a dit que sa mère l’inspire tous les jours, pas seulement par son amour inébranlable, mais aussi par sa force. «&nbsp;Elle est résiliente et forte, a-t-elle dit. Elle est là pour moi et pour tout le monde.&nbsp;»

Pour sa part, Lori a dit que sa fille l’inspire également en retour et qu’elle lui fait voir ce qu’est la véritable force.

«&nbsp;J’aime sa capacité à dire la vérité et à être qui elle est réellement, même quand elle est mal à l’aise, a déclaré Lori. Elle est magnifique.&nbsp;»

Après s’être dévoilée à ses parents, Arielle a cherché un employeur qui la verrait telle qu’elle est réellement. Après avoir terminé ses études secondaires, elle a dit avoir recherché «&nbsp;employeurs de personnes transgenres&nbsp;» sur Google. Puisque Starbucks continuait d’apparaître dans les résultats, elle a postulé. Une semaine plus tard, elle a commencé à travailler comme barista chez Starbucks.

Cinq ans plus tard, elle est maintenant responsable des opérations de détail au nouveau magasin Starbucks Reserve de Greenwich Lane (N.Y.). Dans ses temps libres, elle aime cuisiner avec sa mère et assister à des spectacles sur Broadway. Elles se parlent tous les jours au téléphone. L’an dernier, Arielle a lancé un blogue intitulé <a rel="noreferrer noopener" aria-label=" (opens in a new tab)" href="https://transandcaffeinated.com/" target="_blank">Trans and Caffeinated</a>, où elle parle de son expérience. (« Son écriture et sa capacité à s’exprimer sont extraordinaires, tout simplement extraordinaires, a déclaré Lori.)

Il y a quelques mois, Lori, 63 ans, a rédigé un billet intitulé <a href="https://transandcaffeinated.com/through-a-mothers-eyes-learning-to-celebrate-my-transgender-daughter/" target="_blank" rel="noreferrer noopener" aria-label=" (opens in a new tab)">« Through a mother’s eyes: Learning to celebrate my transgender daughter. »</a>

Dans ce billet, elle raconte son parcours vers l’acceptation et donne des ressources et des conseils dans l’espoir d’aider d’autres parents de personnes transgenres. «&nbsp;Surtout, continuez d’aimer votre enfant comme vous l’avez toujours fait, écrit-elle. Je déclare haut et fort à qui veut bien l’entendre que j’ai une fille transgenre, et j’en suis fière. Si je peux éliminer une seule idée fausse que quelqu’un pourrait avoir, c’est un honneur pour moi de le faire.&nbsp;»

À l’occasion du Mois de l’histoire des femmes, nous avons demandé à des femmes de nous dire qui les inspire parmi leurs amies, les membres de leur famille, leurs mentors et leurs héroïnes.

Voici Arielle et Lori Gordon, une mère et sa fille qui savent que « l’amour ne change pas »

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